Au mois d’août cet été, deux sites de camping enchanteurs.

Au mois d’août cet été, deux sites de camping enchanteurs.

Ouain, camper au Québec cet été me semble bien risqué! Avec toutes ces alertes d’orages et de pluies diluviennes, ou même de tornades, et une mauvaise qualité de l’air qui donne l’impression d’être dans le film Interstellaire, ce n’est pas très tentant de coucher à la belle étoile. Y a même eu un coup de chaleur tôt en saison qui semble avoir décuplé les maudines de bibittes. Que le diable l’emporte, vers la mi-août, nous partons camper beau temps, mauvais temps! Mais au préalable, nous nous achetons une grande tente avec un spacieux vestibule pour y veiller en cas de pluie. Mettons que cet été, ce n’est pas un luxe. Pas trop envie d’être coincé dans une petite tente sous des torrents de pluie. Mon choix s’arrête donc sur la Wanona 6 de NorthFace. Voyez la photo: de la place pour deux, c’en est presque gênant.

Le Camping Paradis Marin à Bergeronnes

Bon, où c’est qu’on va maintenant? Depuis quelques années, le camping Paradis Marin à Bergeronnes est devenu une destination incontournable pour nous. Le site est magnifique, bien situé sur des caps rocheux face à l’estuaire du St-Laurent, là où les baleines viennent se nourrir souvent à quelques mètres à peine du camping. Et c’est un endroit où les campeurs sont invités à être respectueux de la nature et du silence.

Comme ce camping est souvent complet, et que les emplacements de campings sont offerts au premier arrivé, premier servi (on ne peut pas réserver), on se pointe très tôt le matin vers 7h30 pour avoir un emplacement (certains font la route de nuit pour être là tôt; nous avons préféré dormir la veille dans un camping voisin). Vers 9h00, le sympathique Dominique nous attribue un site selon nos critères: une grande tente, une vue sur le fleuve, pis on veut rester une semaine (une fois sur place, on reste le temps qu’on veut d’ailleurs, c’est la beauté de ce système).

Les caps rocheux devant notre tente.

On s’installe donc sur un bel emplacement à l’abri du nordet. Entre deux averses, notre campement est monté et tout de suite, nous allons marcher sur les caps rocheux pour observer les baleines. Avec un peu de chance peut-être que…

Anne-Marie prends son bain matinal quotidien dans le fleuve

Durant les premiers jours, les baleines tardent à se montrer. Les rumeurs, dans le camping, racontent qu’elles se nourrissent du côté de Tadoussac plus au sud. On verra bien…

Cette année, nous avons apporté nos kayaks de mer (pliables et qui se rangent dans l’auto) de la compagnie Orukayak. Ils sont très légers et nous les transportons facilement de notre site de camping au fleuve. Nous ferons plusieurs sorties sur le fleuve; une fois, nous serons happés par la brume durant une heure assez inquiétante d’ailleurs.

Nos kayaks pliables, légers et rapides.
La brume nous a surpris durant une sortie
À quelques mètres de nous dans la brume, nous avons perçu le souffle de ce petit rorqual que nous avons vu quelques secondes.

Et puis, vers le milieu de la semaine, les baleines sont revenues se nourrir dans notre secteur. Nous entendions leurs souffles, puis les apercevions souvent juste après.

La queue d’une baleine à bosse

Nous avions repéré un petit sentier qui longe la côte du fleuve, à travers la forêt, et qui mène directement à la boulangerie La Petite Cochonne, à Bergeronnes. Le Morillon, une dizaine de kilomètres paisibles très agréable en vélo. Le sentier passe par l’entrée du camping Paradis marin, puis passe à travers le camping Bon Désir. Nous sommes à travers champs et forêts. On y a croisé aussi des marcheurs. À l’autre bout, on est à Bergeronnes. En fait, c’est le début du sentier ici.

Nous avons une vue sur le fleuve dans le sentier.
Un incontournable de la région.
Et retour au camping après 20 km de sentiers
Y a rien de trop beau pour le camping, fondue au fromage pour le souper.

Nous sommes donc resté huit jours sur site enchanteur. Il a à peine plu quelques heures durant notre séjour, nous permettant de tester l’intérieur de notre tente pour se faire une partie de scrabble.

Une bière, des chips et un jeu de scrabble. La pluie n’a qu’à bien se tenir…
Le kit d’artiste de mon amoureuse
Un bel arc en ciel sur le fleuve.
Un groupe de campeurs contemplant le fleuve

Le camping Le Prospecteur au parc national de la Pointe-Taillon

Comme le beau temps semble vouloir se poursuivre, nous décidons donc de poursuivre notre séjour de camping au parc de la Pointe-Taillon au las St-Jean, au site le Prospecteur. Accessible seulement par la piste cyclable du parc, nous nous installons sur un grand terrain en bordure du lac St-Jean. Le camping est pratiquement désert en cette période malgré le fait que les sites étaient pratiquement tous réservés. On y sera donc très tranquille.

Un chariot est prêté par le parc pour y apporter notre équipement.
L’installation du camp est vite fait.
Le lac et la plage à quelques mètres

Ici, on parle d’un site rustique. Toilette sèche, pas de douche, pas d’eau potable: il faut tout prévoir, l’accueil du parc étant situé à 4 km. Le bois pour le feu est fourni sur place, ce qui est bien pratique. Le calme est absolu, hormis les vagues du lac qui nous comblent d’allégresse. La cueillette de bleuets est au rendez-vous, ainsi que les champignons.

Notre récolte de bleuets sauvages
Et les crêpes du lendemain.
Le très beau sentier du parc, près de 50 km en tout.
Bolets et champignons homards.
Nos kayaks sur la plage

Nous passerons cinq journées ici à faire le plein de nature, de baignade et de paix. En cette fin du mois d’août, les insectes piqueurs sont disparus, la pluie est rare et la nature est généreuse. Une belle fin d’été pour nous avant de s’envoler de nouveau pour le grand Nord du Québec à Inukjuak.

Composition artistique d’Anne-Marie
Je me fais chauffer la couenne au soleil
Lever de lune
Et vue sur la Voie Lactée

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