J’aime bien cette citation d’Hervé Bazin. Il y a toujours un risque lorsqu’on cueille des champignons pour les manger ensuite: suis-je tout à fait sûr de mon identification ? Et s’il y en avait un semblable, toxique, qui avait passé sous le radar ?

On dit que le Nunavik est le paradis du bolet: je commence à comprendre pourquoi c’est le cas, à voir Anne-Marie qui en cueille tous les jours depuis notre arrivée ici. En quelques jours à peine, elle a trouvé ses bons « spots » tout près du village.



Très assidue à sa cueillette quotidienne, elle les nettoie, dès son retour, élimine les indésirables, les tranche et finalement me les refile pour la suite. Ç’est à mon tour de jouer maintenant: omelette aux champignons, crème de champignons, farce aux champignons, sauté de champignons: je n’ai jamais mangé autant de champignons frais. Mais quel plaisir!



Mais pour devenir mycologue amateure, il ne suffit pas de cueillir des champignons. Il faut bien se renseigner, savoir les identifier, poser des questions à des spécialistes, lire et relire des articles sur le sujet et aller sur le terrain. Et Anne-Marie n’y manque pas du tout. Tous les jours, elle est soit en mode recherche d’information, soit sur le terrain, beau temps, mauvais temps.


Ici à Inukjuak, on retrouve principalement le bolet du bouleau nain selon les recherches de mon amoureuse. On pourrait peut-être tomber sur un bolet amer, non comestible, me dit-elle, mais ils semblent rares ici.
Et comme ce n’est pas suffisant, elle ne se contente pas de les cueillir, elle les peints aussi d’ailleurs. Passion, quand tu nous tiens…


Anonyme
19 Sep 2023Bonne dégustation et bon automne à vous deux !!!
XX Bernard
Sylvain Paradis
20 Sep 2023Merci Bernard 😊